Aux origines, les voyants, médiums ou cartomanciens ont toujours été perçus comme des magiciens, des charlatans ou encore des sorciers ayant sympathisés avec le diable. Si la voyance est un art qui parait encore souvent obscur, elle est pourtant encadrée par un grand nombre d’écoles et philosophies au fil des siècles.
Dans cet article, Christopher vous propose un voyage dans le temps pour découvrir les différents courants qui ont influencé la science des cartes de voyance. En matière de tarologie, il existe pas moins de 7 courants ayant largement influencé les cartomanciens, mais aussi les jeux de tarot au fil des siècles.
Les prémices de la tarologie en voyance
En principe, on considère que le médium a un don pour voir l’avenir, pour perfectionner ses visions et réaliser des prédictions croisées, il peut également se servir d’outils divinatoires comme le jeu de tarot, le pendule, etc. Différentes méthodes de tarot sont alors possibles pour effectuer les consultations. Retour sur les premières écoles de tarologie divinatoire et leur courant de pensée.
La tradition gitane du tarot
Tout d’abord, la plus ancienne : la tradition gitane. Les origines du tarot trouvent leurs racines auprès des populations bohémiennes. Les gitans sont un des premiers peuples à pratiquer la divination, sous toutes ses formes : boule de cristal, carte, pendule, ligne de la main.
Pour les gitans, il n’y a que trois moyens pour avoir accès à la clairvoyance : le don, la capacité de discernement accrue et la mystification.
Ces enseignements ne font pas l’objet d’une transmission rigoureuse : les techniques et méthodes se sont transmises au fil du temps par le bouche-à-oreille. L’un des seuls ouvrages connu est le Tarot des bohémiens de Papus.
L’école des confrères : le premier tarot de Marseille
Les confrères sont les premiers dessinateurs du tarot de Marseille tel que nous le connaissons aujourd’hui. Leur action prend forme à la Renaissance. Ils enseignent un tarot de 78 arcanes issu de la tradition bohémienne et italienne.
Ils sont fortement liés à la religion chrétienne, et conçoivent le tarot comme un code de symboles qu’ils cachent dans les églises et cathédrales.
La tradition se perpétue principalement de maître à élève et au travers de confréries.
L’école des cartomanciennes
Originaire d’Asie au Moyen Âge, la cartomancie trouve ses lettres de noblesse durant la Renaissance où elle se développe en Europe. Elle influencera par la suite la taromancie.
La cartomancie se pratique à partir d’un jeu de tarot de 52 cartes. Elle est enseignée par les gitanes et trouve son origine dans le tarot Persan. Leur plus grande représentante sera la célèbre Mlle Lenormand, qui créera son propre jeu de cartomancie grâce aux enseignements d’une gitane. L’interprétation diffère de la taromancie car on donne une plus grande importance aux arcanes majeur du tarot et une autre signification aux arcanes mineures.
Autres influences de la tarologie au fil des siècles
On trouve d’autres courants de voyance basés sur le jeu de cartes de tarot pour effectuer des prédictions ou des interprétations. Plus qu’une question d’usage, il s’agit cette fois principalement d’une notion de philosophie liée à la voyance. En effet, on peut voir que si les méthodes se ressemblent, c’est la réflexion présente dans les groupes de tarologues qui divergent.
L’école de Rose-croix : croyance en l’alchimie
Cette école est très similaire à celle des Confrères. La Fraternité de Rose-Croix nait à la Renaissance de la dissolution des cercles de troubadours.
Si l’école est fortement influencée par la religion chrétienne, elle trouve également ses racines dans l’Égypte ancienne (tarot égyptien) et l’alchimie avec une forte tendance à l’occulte. Cependant, cette école est particulièrement sujette à des dissidences entre ces membres.
L’école kabbaliste : vers une origine antique du tarot
Les adeptes de l’école kabbaliste sont en total désaccord avec les fraternités précédentes. Ils croient en une origine antique du tarot qui se serait appuyé sur les lettres de l’alphabet hébreu. Ils refusent l’idée que lire l’avenir soit un don, le tarot est un simple outil de divination.
L’interprétation fonctionne principalement avec les arcanes majeurs reliés à la symbolique des 22 lettres hébraïques. Les arcanes mineurs sont presque systématiquement mis de côté.
L’école New Age
L’école « New Age » est la plus progressiste, ce que l’on pourrait appeler la « tarologie divinatoire moderne ». Elle vise surtout à ce que le voyant se sente particulièrement bien avec le tarot. C’est ce que nous expliquons dans notre article : « Comment choisir son jeu de tarot ? ». Ainsi, le voyant pourrait utiliser la méthode qui lui convient le plus.
Principales différences entre les courants de pensée de la tarologie
En bref, les écoles de tarot se différencient non seulement par leurs méthodes, mais également par le nombre de cartes utilisé, les types de tirages, le mélange des cartes ou encore leur philosophie profonde. On remarque des écoles de tarot qui prônent des origines de la tarologie et un usage très différent.
Chaque courant de pensée à voix au chapitre et chaque voyant aura sa philosophie propre. Les méthodes de tirages seront alors différentes, les interprétations aussi. Quel que soit le courant de pensée le tirage de cartes sert à répondre aux questions des consultants.
Ainsi, pour une consultation de tarot de l’amour, tous les voyants sont compétents et c’est le cas pour les principaux domaines de consultation : voyance finance, travail, famille, etc. Mais, avant de vous faire tirer les cartes, vous pouvez demander au tarologue son école de rattachement et d’influence.
On recense encore d’autres courants de tarologie dans différents coins du globe en Asie par exemple avec le tarot chinois, en France avec l’oracle de Beline. En tant que voyant sérieux sur Lyon, Christopher utilise le tarot de Marseille pour effectuer votre tirage lors de ses consultations de voyance.