La blessure d’injustice pousse à se couper de ses émotions pour ne pas souffrir. Elle s’exprime souvent par une volonté d’être parfait·e, irréprochable, fort·e… au prix du ressenti. On cherche à être juste pour tout le monde, sauf pour soi. Le tarot peut vous aider à retrouver de la souplesse intérieure, à reconnecter à votre sensibilité, et à vous autoriser à être vulnérable.
Comprendre la blessure d’injustice
Elle se traduit par :
- un perfectionnisme rigide, voire obsessionnel,
- une peur d’être vulnérable, ou de “faillir”,
- une tendance à l’auto-exigence excessive,
- un sentiment d’incompréhension ou d’amertume face à l’inégalité.
Cette blessure construit souvent un masque de rigidité… mais derrière, il y a un immense besoin d’amour, d’expression libre et d’émotions vraies.
Les cartes du tarot en résonance avec cette blessure
- La Justice (encore) : symbole de droiture, d’équilibre, mais aussi de jugement. Elle invite à différencier la justesse du perfectionnisme.
- L’Étoile : carte d’apaisement et d’authenticité. Elle encourage à laisser briller sa vérité douce, sans masque, sans besoin de plaire.
- Le Monde : carte d’accomplissement, elle appelle à l’intégration de toutes nos parties, y compris celles que l’on a exclues au nom de l’efficacité ou du contrôle.
Comment le tarot peut aider à adoucir cette blessure ?
La blessure d’injustice crée souvent un climat intérieur tendu, où la performance et la maîtrise dominent, parfois au détriment de la spontanéité, de la joie et de la vulnérabilité. Le tarot, avec son langage symbolique et non linéaire, peut nous aider à relâcher cette pression, à renouer avec notre sensibilité, et à retrouver un équilibre plus juste… y compris envers nous-mêmes.
En révélant où l’on se juge trop sévèrement
Certaines cartes, lorsqu’elles apparaissent dans un tirage, peuvent mettre en lumière nos exigences inconscientes : vouloir toujours être irréprochable, ne jamais se tromper, porter le poids des autres sans faillir… Ces jugements internes sont souvent des échos de notre histoire, des normes que nous avons intégrées sans les interroger.
Grâce au tarot, nous pouvons identifier les domaines où nous manquons d’indulgence envers nous-mêmes, et nous interroger : “D’où vient cette voix intérieure qui me pousse à me dépasser sans répit ? Est-ce vraiment la mienne ?” Le tarot devient alors un miroir qui nous invite à déconstruire les injonctions, et à cultiver plus de douceur envers nos limites.
En réhabilitant l’émotion dans le processus de décision
Avec la blessure d’injustice, nous avons tendance à privilégier le mental, la logique, les faits — en minimisant, voire en niant, l’émotion. Pourtant, l’émotion est un indicateur précieux : elle nous montre ce qui est juste ou non pour nous, ce qui nous touche, ce qui mérite d’être accueilli.
Le tarot, par la richesse de ses archétypes, permet de réintroduire l’émotion dans nos réflexions, non pas comme un obstacle, mais comme un guide. Une carte comme La Lune par exemple, peut venir rappeler que l’intuition et la sensibilité sont aussi légitimes que la raison.
En explorant les ressources disponibles pour se détendre dans l’imperfection
Le tarot ne nous montre pas seulement nos blessures ou nos ombres : il met aussi en lumière nos ressources, nos potentiels, et nos forces oubliées. Face à la rigidité de la blessure d’injustice, certaines cartes (comme L’Étoile, Le Monde, ou Le Soleil) viennent rappeler que la lumière se trouve aussi dans la simplicité, dans l’acceptation, dans le fait de laisser être.
Tirage introspectif : lâcher le masque du parfait
- Où suis-je trop dur·e avec moi-même ?
- Quelle émotion ai-je appris à réprimer ?
- Qu’est-ce que je peux relâcher aujourd’hui ?
- Quelle sagesse s’éveille quand je m’autorise à ressentir ?
La blessure d’injustice nous pousse à la froideur pour ne plus être blessé·e. Mais le tarot, avec sa richesse de nuances et de symboles, nous rappelle que la vraie justesse inclut l’émotion, le doute, l’imperfection.
C’est en retrouvant notre humanité sensible que nous pouvons vivre avec plus d’équilibre et de vérité.
Image par ai subarasiki de Pixabay
